Carte blanche à Richard Galliano
« Richard Galliano a changé le cours de l’histoire de l’accordéon. On peut parler de
l’avant et de l’après Galliano »
(Yasuhiro Kobayashi, accordéoniste et accompagnateur de la chanteuse Björk).
C’était mon souhait le plus cher : donner une juste place à cet instrument, injustement qualifié
de « piano du pauvre » alors que mon accordéon a toujours été pour moi un Steinway à bretelles.
Les concerts que je donne aujourd’hui retracent un peu l’histoire d’une vie d’artiste, la mienne,
l’itinéraire d’un enfant animé par la passion de la musique, et de toutes les musiques. Ils mettent
aussi à l’honneur mes propres compositions, « Chat Pître », « Tango Pour Claude », « La Valse à
Margaux », mais aussi mes chansons de prédilection, « Ô Toulouse », « Ma plus Belle Histoire
d’Amour », « Les Feuilles Mortes »…. Astor Piazzolla n’est pas oublié, et c’est avec un bonheur
sans cesse renouvelé que j’interprète régulièrement « Vuelvo al Sur », «Chiquilin de Bachin »,
« Milonga del Angel » et le magnifique « Oblivion ».
Mon ami Pierre Barouh a écrit un très beau texte intitulé « L’Allégresse » sur l’une de mes compositions
« Il Piccolo Circo ». Il avait l’habitude de dire à l’époque « C’est incroyable de voir le nombre
de pays qui se sont approprié l’accordéon comme instrument national ». Il avait tellement raison. En
effet l’accordéon est omniprésent dans les musiques populaires du Brésil, d’Argentine, de
Colombie, de Chine, de Russie, d’Ukraine et dans les Balkans. Fort de cette expérience et de
tous les concerts que j’ai pu donner sur les cinq continents en 50 années de carrière, je vous invite
à partager cette « Passion » le temps d’un concert.